Charanon

Phdrome est amoureux de Plansie, une courtisane, mais il n'est pas assez riche pour l'acheter. Il envoie son esclave Charanon (qui est donc le servus calidus, l'esclave rus et dmiurge de la pice) en Carie pour chercher de l'argent. Celui-ci revient en disant qu'il n'a pas obtenu l'argent ncessaire, mais en ayant cependant une ide: il a rencontr un soldat. Or ce soldat est justement la recherche d'un banquier qui il a confi son argent. Il voulait retirer cet argent pour acheter une courtisane dont il est amoureux et qui se nomme... Plansie. Charanon a compris qu'il y avait un coup jouer. Il s'est donc invit manger chez le soldat qui il a propos de jouer aux ds. Pendant la soire, Charanon a rempli soigneusement le verre du soldat qui a fini par tomber de sommeil, alors Charaon lui a subtilis son anneau, qui porte le sceau du soldat. C'est ainsi que Charanon revient voir son matre Phdrome en lui proposant d'crire une lettre demandant le remboursement de la somme d'argent, de la sceller avec la marque du sceau du soldat, puis d'aller la porter au banquier, un nomm Lycon. Charanon aborde donc le banquier en se prsentant comme le serviteur du Soldat, le banquier, qui ne voit pas la supercherie l'accompagne chez le lno, le tenancier de Lupanar, c'est--dire l'entremetteur de la jeune fille. Aprs quelques rticences et quelques railleries de Charanon, le lno accepte de vendre la jeune fille, en acceptant de rendre la somme paye au cas o quelqu'un viendrait dclarer qu'elle est en ralit libre, et non esclave: videmment, c'est Phdrome, et non le militaire qui achte ainsi la courtisane. Lorsqu'il vient rclamer son argent son banquier, le militaire est justement bien tonn d'apprendre que la somme a dj t rendue. Entre temps, Plansie, la courtisane, reconnait le sceau que porte Charanon: c'est celui de sa famille et en rencontrant le militaire, ils comprennent qu'ils sont frre et soeur, car elle a t enleve tant encore enfant. Il la donne donc en mariage Phdrome. La dernire scne montre le militaire en train de molester le lno pour rcuprer son argent, puisque la jeune fille est dsormais reconnue libre.